Les industriels sont nombreux à faire des constructions et des fabrications d’éléments en série. Malheureusement, ce n’est pas en respectant à l’identique un procédé que deux pièces seront identiques à 100 %. Il peut y avoir des irrégularités qui se trouvent sur les surfaces.
L’analyse de l’état de surface prend tout son sens. Le rugisomètre est indispensable pour connaître les irrégularités qui se trouvent sur une surface et intervenir en conséquence.
Le principe du rugisomètre
Ce travail consiste à mesurer plusieurs surfaces à travers différents critères.
Pour ce faire, une ligne est tracée et les irrégularités sont comparées à cette ligne. On va avoir des irrégularités qualifiées de « creux » et d’autres seront qualifiées de « pics ».
Par la suite, grâce à ces mesures, il est facile de connaître la rugosité d’une pièce.
Quand fait-on appel à un instrument pour mesurer la rugosité ?
Cet instrument de mesure va être requis quand l’humain, à l’état physique, est incapable de détecter au toucher les pics ou les creux qu’il y a sur une surface.
C’est grâce à cet élément, à une dimension macroscopique, qu’il est possible de connaître les pics et les creux. Ceux-ci se repèrent très facilement, car l’instrument est performant.
L’ouvrier qui utilise un rugosimètre va également prendre en main un palpeur. Il s’agit d’un outil qui analyse son mouvement vertical. Par la suite, un autre élément, connu sous le nom de profilomètre, va apporter encore plus de résultats. Ces derniers sont plus intéressants, car plus précis. Ils vont avoir l’outillage nécessaire pour aller plus en profondeur et obtenir les observations attendues. Par ailleurs, on précisera que le profilomètre est capable, avec ses pointes, de s’adapter au matériau analysé.
Qui utilise un rugosimètre ?
Les personnes qui travaillent dans les usines, sur le terrain ou même dans des laboratoires sont susceptibles de travailler avec cet outil.
Grâce au fonctionnement du palpeur, il est capable d’effectuer un travail de fourmis. Ce n’est pas un outil qui doit être défaillant. En effet, il doit être en mesure de répondre à plusieurs contrôles, même successifs, pour offrir une précision d’exception.
Pour vérifier la rugosité d’une plaque, celle-ci doit subir un minimum de trois mesures, placées à des zones différentes. Toutes ces mesures devront être qualitatives et identiques. Le rugosimètre devra reproduire les mêmes mesures à trois zones variées. C’est à l’issue de ces actions que l’ouvrier connaîtra la rugosité de la planche.
Pourquoi faut-il connaître la rugosité d’une surface ?
Connaître la rugosité d’une surface se révèle utile dans plusieurs situations.
On va retrouver, en premier lieu, la pose de revêtement sur une surface ou l’action de coller un revêtement sur cette même surface. C’est une étape qui permet de connaître avec précision la zone de contact réelle.
Ensuite, il y a la mécanique. En prenant le temps de connaître la rugosité d’une surface, on peut retrouver une meilleure accroche. C’est essentiel pour éviter une défaillance par la suite.
Le troisième cas où la rugosité doit être connue est pour s’assurer de la qualité de finition. C’est un travail qui permet de vérifier, à la fin d’une production ou d’une fabrication si tout est correct (ou non).
Enfin, le quatrième et dernier cas est la recherche. Le rugosimètre peut être utilisé pour s’assurer de la qualité d’un nouvel enduit ou d’un produit qui se pose sur une surface. Cela permet de savoir si tout est plat ou non, et comment l’adapter pour obtenir le bon résultat.