Dans la vie professionnelle, on peut être confronté à certains risques. C’est le cas des risques psychosociaux qui sont un réel danger pour la santé mentale des salariés. C’est pourquoi il faut faire l’objet d’une vigilance particulière et adopter une action de prévention.
Tout connaître sur les conséquences des RPS
Les risques psychosociaux ont des conséquences pour le salarié et l’entreprise. Pour le premier cas, elles se traduisent par des pathologies diverses ou des accidents du travail qui sont irréversibles. Il y a, par exemple, les troubles émotionnels et métaboliques ou les problèmes cardio-vasculaires, pouvant conduire au suicide ou à la tentative de suicide. C’est la raison pour laquelle il faut impérativement renforcer la sécurité du personnel en prévenant ces risques. Par ailleurs, pour ce qui est de l’entreprise, ces risques sont aussi néfastes. Ils ont des coûts directs et indirects.
Concernant les coûts directs, ils sont liés à la gestion des RPS. Ils représentent ce que coûtent financièrement ces risques à l’entreprise comme les cotisations, les indemnités salariales en cas de maladies, etc. Quant aux coûts indirects, ils sont difficiles à quantifier. Il y a entre autres les difficultés à remplacer le personnel ou à recruter de nouveaux collaborateurs, la perte de qualité ou de capacité de production, la dégradation de la productivité, etc. À titre informatif, le coût annuel du mal-être des salariés au travail représente 2 à 3 milliards d’euros par an. Sachant cette valeur, il est essentiel de promouvoir le bien-être des travailleurs en prévoyant les RPS.
Les meilleurs moyens de lutter contre les RPS
Le Code de travail exige à l’employeur de protéger la santé mentale de ses employés. C’est la raison pour laquelle il est essentiel de prévenir le risque psycho sociaux au travail. Pour ce faire, il faut respecter en général quelques étapes importantes. Il y a d’abord l’évaluation des risques. C’est le fait d’analyser les différents facteurs de risques liés aux postes de travail de l’entreprise. Ils englobent l’ensemble des charges mentales ou des violences que les travailleurs subissent. Cela peut s’agir des facteurs biomécaniques tels que la posture ou les sollicitations physiques excessives, les facteurs organisationnels comme les horaires de travail et ceux qui sont cognitifs tels que l’exigence de production ou le contact avec les clients.
Une fois ces facteurs déterminés, il faut passer à l’élaboration et à la mise en place des actions de prévention pour mieux accompagner les salariés. En effet, cette action est importante pour organiser au mieux cette prévention. D’ailleurs, pour un suivi assuré de cette prévention et de son efficacité, le plan d’action doit s’accompagner d’un calendrier avec les échéances à respecter pour sa mise en place. D’ailleurs, il est spécifique à chaque entreprise et à chaque poste de travail pour un accompagnement des transformations psychosociaux assuré. C’est pourquoi il doit être défini en fonction de l’évaluation des RPS et des données récoltées dans le DUERP. De cette manière, il sera possible d’agir sur les aspects organisationnels et relationnels, ainsi que sur la charge mentale liés à chaque poste de travail.